Contact : info.group@free.fr.
Notre création chorégraphique consiste à poursuivre la recherche sur l’improvisation en accordant une place à la musique et aux sons – humains et entonnés par la forêt –, à accueillir nos recherches individuelles dans un processus collectif en mettant l’altérité au centre, à apprendre à se connaître et à connaître les autres. Notre piste est celle du dépouillement pour dégager les éléments de la danse, en gardant à l’esprit que les rayons du soleil, les gouttes de pluie, un battement d’aile, l’élancement d’un arbre sont nos maîtres dans le travail de notre incarnation.
Groupies,
Adoratrices,
On a passé un week-end incroyable en février avec Marinette Dozeville, et on a eu envie de prolonger l’expérience. grOup! vous propose donc de participer à
« C’est comme ça que don Quichotte décida de sauver le monde »
Crédit photo : Marinette Dozeville
Le projet proposé comporte deux volets.
* Un volet permettant de s’immerger dans la pratique de la compagnie Marinette Dozeville, sa façon de nourrir la danse, un vendredi soir par mois, de 19h à 22h (le training). Ce training, pour 25 amateurs, a également pour vocation de créer un réseau de complices pour la performance objet du second volet.
* Un second volet plus intense, plus exigeant à la fois physiquement et en termes d’implication, visant une re-création avec un groupe de 25 amateurs, de la pièce « C’est comme ça que don Quichotte décida de sauver le monde », en cours de création. Ce volet se déroulera sur des séances de travail de 12h, un week-end par mois. Il donnera lieu à une ou plusieurs représentations, notamment lors des JDD 2024.
Quête utopiste peuplée de personnalités chevaleresques déclinées au féminin, singulières et plurielles, « C’est comme ça que don Quichotte décida de sauver le monde » est initialement une création en deux actes interprétée par des danseuses et des activistes.
Ensorcelleuses, influenceuses, tisseuses de toiles et bâtisseuses de cathédrales invisibles, c’est avec tendresse et radicalité qu’elles cultivent l’amour sororal et font corps collectif.
Ici, momentanément et contextuellement, le neutre sera conjugué au féminin pluriel, en vue de sa charge symbolique. Les « participants dits hommes » auront donc l’expérience atypique d’être immergés dans un autre postulat référentiel, et de questionner en complicité avec les « participantes dites femmes » leur possible statut d’alliés. Il s’agira ici d’élaborer une réelle infiltration chorégraphique et politique de l’espace. Il s’agira ici d’investir et d’activer l’espace, loin de toute forme spectaculaire, mais en s’appuyant sur une puissance sensible et une qualité relationnelle entre les interprètes.
Les dates des week-ends :
27-29 octobre 2023, 17-19 novembre 2023, 8-10 décembre 2023, 26-28 janvier 2024, 23-25 février 2024, 8-10 mars 2024, 12-14 avril 2024, 17-19 mai 2024, 27-29 juin 2024.
Un mot sur l’engagement : si l’on sait bien que les imprévus sont inévitables, le projet de re-création réclame le plein engagement des participantes. Le training ne requiert pas nécessairement une assiduité à l’ensemble des séances.
Modalités d’inscription :
Envoyez un mail pour être inscrites sur la liste d’informations de grOup (une petite vingtaine de mails par an).
Pour le training : Une question super bête vous sera envoyée par mail le 29 juin à 18h. Il suffit d’y répondre pour être pré-inscrite au training.
Pour la re-création : Une question ultra bête vous sera envoyée par mail le 30 juin à 18h. Il suffit d’y répondre pour être pré-inscrite au projet de re-création.
Dans les deux cas, les pré-inscriptions sont prises par ordre d’arrivée des réponses et l’inscription est validée à réception de l’intégralité du réglement : 150 euros pour le training, 300 euros pour le projet de re-création.
Si le montant des frais d’inscription représente un obstacle, pré-inscrivez-vous et mettez-vous en rapport avec nous en écrivant à ca.group@framalistes.org.
Un certain cadre
La joyeuse équipe de l’association grOup est ici encadrée, façon photo de famille à poser sur le buffet. Le tableau est raffiné, les coiffures ajustées, mais sous le vernis le corps des statues crépite. La fresque oscille entre danses ancestrales ironiques et situations absurdes figées en pleine action.
À voir sans lunettes 3D.
Teaser : Un_certain_cadre_bande_annonce.mp4
Un certain cadre : samedi 24 juin, à 15h30 et 17h15, Place de la révolution
Chorégraphie : Denis Plassard
Danseurs : Anne DEVAUX, Agnès MARCELLI, Brigitte BARBIER, Diane WESTPHAL, Guillemette LUAUTÉ, Julie BOETTCHER, Claire LENRI, Marion LEBEAU, Maroussia IMHOFF, Schéherazade GIRARDOT, Stefan NEUWIRTH, Loic BULLY, François MIGNARD
Plus d'infos : https://joursdedanse.compagnie-pernette.com/cie-propos-group/
Pièce jointe : Informations pratiques.
bOnjOur à tOus !
grOup
vOus prOpOse
un stage avec
Camille Chevalier & Benjamin Labruyère
(cie PsaOdi)
On espère vOus y retrOuver nOmbreux !
carO
pOur grOup
Crédit photo : Alain Julien
Le corps du danseur s’est toujours identifié comme espace allégorique, passeur de quête, reflet d’une époque, d’une démarche, d’un point de vue sur le monde. Si Marinette Dozeville ne cesse de convoiter de nouveaux espaces de défi et de mise en danger pour que les corps dansants y révèlent leur plein engagement au plateau (Précaire, PERF’, VOAR ou l’heure du vertige), elle affirme également aujourd’hui sa pleine nécessité d’œuvrer dans le sens d’une émancipation collective. Sa compagnie met en jeu ses quêtes politiques émancipatrices qui suscitent de vrais et beaux espaces d’échange avec le public. Ceci s’affirme grâce à une écriture chorégraphique qui incorpore la libération des corps au plateau (Performing bal disco – Le bal dont vous êtes le héros !, MU – Saison 2 / Vénus anatomique, Ma vie est un clip) et qui se frotte aux figures libertaires (Là, se délasse Lilith…, AMAZONES). En ce sens, elle ne cesse de cultiver des rencontres protéiformes, déclinaisons de propositions poreuses entre la salle de spectacle et la Cité, à travers projets participatifs, performances in situ, conférences-débats, etc.
Pour cette carte blanche, la chorégraphe centrera le travail autour de sa dernière création, AMAZONES, pièce féministe pour sept danseuses guérillères. Il s'agira de proposer aux participant.es de rentrer dans son univers artistique, qui propose que le corps dansant puisse incorporer un propos politique et/ou existentialiste, mais aussi de traverser tout un répertoire de pratiques dansées qui sont au coeur de ses processus de création : autour du corps collectif, de la jubilation du corps à danser, de l'émancipation des corps dans l'espace, de la vigie collective, ...
grOup!
Pièce jointe : Bulletin d’inscription.